Village de Farret

Encaissé dans la petite vallée du Constantinople, il est dominé par l'église qui, d'après le Gaujal, se situerait à l'emplacement d'un monastère semble-t-il construit en l'an 960.

Des maisons conservent encore des ouvertures du XVè et du XVIè siècle.

L'église de Farret a un peu plus de cent ans, on peut s'en rendre compte aux dates des vitraux (entre 1896 et 1899) et la tradition rapporte que le premier baptême y fût célébré en 1898. Elle est dédiée à la Saint Gilles et la fête votive se déroulait autrefois le premier dimanche de Septembre.

Un peu d'histoire :

Prieuré de Saint-Gilles et de Saint-Pierre fondé en 960, et donné en 984 par Salluste à l'abbaye de Vabres. Il dépendit en 1061 de Saint-Victor de Marseille. Au XIVè siècle, l'evêque de Vabres y avait un château. Il y avait encore un capitaine : Paulin Clauzels, en 1593. Par ailleurs, les hospitaliers de Saint-Jean de Martrin y avaient des droits. L'église fût en partie restaurée en 1787. L'édifice actuel est récent, sa porte, fracturée lors des inventaires de 1906, a toujours des marques visibles.


A découvrir :

'La fontaine se situe juste à l'entrée Sud du village, en venant de St Juéry, derrière une grande maison : Roquebrune. C'est marqué en gros sur le mur. Il faisait bon maintenant. La fontaine était là, bien abritée par une maisonnette. Une manivelle permettait de monter l'eau. Tout à côté débouchait un ruisseau. L'eau créait là une oasis fraîche et verte. Des marches de lauzes permettaient d'accéder à une petite gorge où, effectivement se trouvaient, drues, des fougères ornementales.

A Saint-Juéry, Sant-Jori en Langue d'Oc, au hameau de Farret, se trouve une fontaine, comme dans le reste du village, la quête d'une eau potable et salubre, et la présence de sources ont conduit la commune à construire des fontaines et un abreuvoir, ainsi qu'une citerne équipée d'une pompe et datant de 1909. L'eau de l'abreuvoir communal a même été détournée un temps, au moyen d'une rigole creusée par un propriétaire peu scrupuleux qui souhaitait alimenter ses bêtes en eau, et ce, au grand désarroi des autres usagers de l'abreuvoir, dont les bêtes se trouvèrent privées d'eau. Ils firent intervenir leur maire afin de rétablir la situation au plus vite."

Source : "Intrigue au Pays du Rance" édité par le Contrat de Rivière Rance